Regrets

29 septembre 2011 par - DVD

Un regret, celui que certains films n’aient jamais suscité le moindre commentaire et cela sur des années.

Remparts d'argileMediumJe pense à REMPARTS D’ARGILE, de Jean-Louis Bertucelli, évoqué dans la première chronique ; au MEDIUM de Menotti, le seul opéra filmé, dirigé par son compositeur ; au magnifique PRIDE OF THE MARINES de Delmer Daves avec John Garfield, l’un des meilleurs films humanistes, démocratiques, tournés sur la seconde guerre mondiale. Sa scène de bataille, si originale, rivalise avec celle de MONKEY ON MY BACK d’André de Toth qui continue à passer inaperçue.

Money on my back

Je pense aussi au REPAS de Naruse, à l’HOMME DE NULLE PART de Chenal et enfin à THE LAST FLIGHT de William Dieterle. Je voudrais arriver à faire partager l’enthousiasme que j’éprouve pour ce film unique, l’un des rares qui évoque Fitzgerald ou Heminway. Comme nous l’écrivions dans 50 ANS, « Presque totalement dégagé des conventions scénaristiques de l’époque, dépourvu de véritable action jusqu’aux vingt dernières minutes, il suit avec nonchalance l’errance européenne d’un groupe d’aviateurs qui, après la guerre, ne peuvent se décider à retourner aux Etats-Unis et vivent les angoisses et les délices de la génération perdue dans les cafés et night clubs parisiens. Ils dissimulent leur désarroi sous un détachement ironique, une attitude ludique qui se nourrit de badinage, de private jokes, d’entreprises gratuites et saugrenues le tout dans un état d’ébriété semi-permanent et soigneusement entretenu. Ils rencontrent une jeune américaine, excentrique et saugrenue qui partage leur style de vie et devient leur mascotte. A partir d’un stéréotype, (l’héritière capricieuse et fofolle dont on trouvera des fac-similés, quelques années plus tard, dans d’innombrables screwball comedies), le réalisateur a réussi à faire un personnage complexe, attachant et tout à fait crédible ».

Ajoutons que le film écrit par John Monk Saunders, lui-même ex aviateur, avait des connotations fortement autobiographiques. Saunder se suicidera quelques temps plus tard comme certains personnages du film. Je sais que ces films sont chers et ne sont pas sous-titrés mais je doute qu’un distributeur français s’y intéresse.

Je doute aussi qu’il s’intéresse à CHICAGO CALLING de John Reinhardt, film très étrange, avec un des héros les plus malchanceux de l’Histoire du cinéma (il lui arrive une série considérable de calamités, de revers : sa femme qui le quitte,  un accident de voiture, un chien blessé, un gamin avec qui il s’est lié qui commet des conneries, on lui coupe son téléphone alors qu’il attend des nouvelles de sa fille qui a eu un accident). Mais il tombe aussi sur quelques personnes qui lui procurent toutes sortes de petites aides (5 dollars), de réconforts passagers. Dan Duryea qui devait attendre ce genre de rôle depuis des années est tout à fait remarquable et surmonte ce que l’histoire pourrait avoir de pleurnichard. Son interprétation est vraiment digne et la fin du film (souvenir de THE CROWD ?) ne manque pas de puissance, après le coup de téléphone tant attendu dont le résultat est vraiment noir. Maltin se trompe complètement dans son résumé quand il dit que Duryea passe les trois quarts du film assis à attendre le coup de fil. Il n’arrête pas de déambuler, de chercher du travail dans les rues, de descendre des escaliers, d’aller voir des combats de boxe. Les extérieurs sont d’ailleurs l’un des points forts de ce film

Les deux derniers films de Reinhardt sont allemands. Dans le premier, Man nennt es Liebe (1953) Curd Jurgens serait, dit-on, hystériquement drôle, ce qui serait un scoop. Il mourut peu après. Son dernier film, MAILMAN MUELLE est disponible en dvd en Allemagne.

Selon mon ami Dave Kerr, comme John H Auer, J. Reinhardt serait arrivé à Hollywood via l’Amérique du Sud après avoir dirigé des comédies musicales en Argentine avec Carlos Gardel (certaines tournées en studio à New York). « For You I Die » est un film étrange qui vous hante, une romance noire située dans un camp de caravanes.

OPEN SECRET est un film très brave sur l’antisémitisme, plus fort que CROSSFIRE à mon avis (on y voit que les américains moyens peuvent être racistes, pas seulement les psychopathes).

 

 

 

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Commentaires (53)

 

  1. GERARD VANEL dit :

    Cette année John Garfield aurait 100 ans. J’espérais des annonces DVD pour quelques grands film non disponibles; mais l’année n’est pas terminée. Je pense a Pride of the marines mais surtout aux 2 Curtiz: The Sea Wolf et The breaking Point. Je reve que Classics Confidential qui a consacré 2 beaux double DVD à Fritz Lang nous sorte dans la meme veine un coffret « Curtiz en mer » contenant ces 2 films.

  2. Martin-Brady dit :

    Bonjour
    Quelqu’un sait si cette édition z1 de Open Secret citée par Bertrand Tavernier dans son article a des st? A vue de nez, non.
    Merci d’avance.

    • Michael Rawls dit :

      Monsieur Martin-Brady, The OPEN SECRET Alpha video displayed in M. Tavernier’s column would not have subtitles. I have probably a couple of dozen Alpha DVDS and none have subtitles. The rights of most of Alpha’s videos are either public domain or nebulous thanks to various combinations of incompetence and/or perfidy. This means that the visual quality may range from good (DICK TRACY VS CUEBALL, great noirish lighting) to bad (TOO LATE FOR TEARS, ocular discomfort worth enduring for the performances of DURYEA and SCOTT) to absolutely appalling (the 1946 Ripley/Yordan out of Woolrich THE CHASE). THE CHASE doesn’t appear to be available in a watchable copy anywhere. I think it’s likely that OPEN SECRET would be on the acceptable end of the Alpha quality range.

      • Martin-Brady dit :

        Mr Rawls, you’re gold… I could not expect a clearer and more complete and informative answer.
        I just feel a little disturbed you did not review the entire Alpha catalog just for the sake of my mind (but maybe you did after all?).
        Mmm… Joke (mmm… was this one really necessary?)
        I hesitate about Open Secret, maybe I could jump on it anyway, I know the plot from reading about it on Amz, somebody dared to commit all possible spoilers there with a very detailed and criminal synopsis (seems the guy is on the run now towards Kazakhstan or Maine-et-Loire).
        Thanks for the « various combinations of incompetence and/or perfidy. », sounds familiar to me!
        Thanks again.

        • Michael Rawls dit :

          To Monsieur Martin-Brady, Thanks for the compliments. Always at your service, Michael Rawls, Man of Gold

    • Catherine dit :

      Bonjour

      Si c’est l’édition Alpha Video (www.oldies.com), le dvd n’a pas de s-titres et l’image n’est pas restaurée mais regardable.

      • Martin-Brady dit :

        A Catherine: je découvre votre réponse, merci infiniment, je vais me jeter dessus, je crois que c’est acceptable.

  3. Martin-Brady dit :

    Bonjour
    L’Homme de Nulle Part est vraiment curieux, impossible de savoir si Chenal avait opté pour une comédie ou un drame. L’histoire englobant pourtant un homme passant pour mort et voulant refaire sa vie (« Feu Mathias Pascal » de Pirandello) devrait, selon nos habitudes douillettes, être très dramatisée. Je ne connais pas l’oeuvre originale, comment Pirandello l’avait conçue. Je me demandais où Chenal voulait en venir, jusqu’à me retrouver à la fin du film, sans avoir vu le temps passer!
    Beaucoup se plantent gravement en assurant que tout film tourné avant 1980 est grevé par une lourdeur des clichés, ici, c’est la preuve du contraire!
    Lourcelles a une fois de plus sûrement raison en indiquant Margo Lion (« La Caporale », ou « Mademoiselle Caporale »!) comme étant la seule ayant perçu ce que Chenal voulait faire: elle a du génie, en se tenant constamment entre comédie et drame, affichant une gaieté brillante, génialement éclairée durant la séance de spiritisme (là, c’est moins de son fait). Le Vigan joue une de ces fripouilles dont on ne peut s’empêcher de le juger plus rigolo qu’abject, comme Berry dans 2799 films…
    Lion était née en 99 à Constantinople/Istambul, elle a commencé par jouer en Allemagne -L’Opéra de 4 Sous », Brecht et Pabst- puis en France.
    C’est marrant, je venais de voir la veille Je Donnerai Un Million, de Camerini, film italien qui se passe en France où tous les personnages de Français parlent italien, et là, c’est un film français se passant en Italie, où tous les Italiens parlent français! (le Camerini a aussi été tourné en version italienne avec toujours Blanchar et Miranda restant de la version française).

  4. Emmanuel Chabrier dit :

    Monsieur Tavernier

    je vous repose la même question que précédemment car je ne sais pas si la 1ère a été enregistrée

    – je cherche le titre d’un film américain noir (1940-1960)
    – avec une scène de sérum de vérité cherchant à faire parler un suspect -qui aurait perdu la mémoire ? – à propos d’un homme ayant chuté d’un building -je suppose que c’est un assassinat ou un suicide -au choix – ; la chute de cet homme est doublée de celle d’un objet -un; une sorte de capsule de verre oblongue – qui se brise au sol. Voilà c’est tout ce dont je me souviens : Merci d’avance

  5. Ballantrae dit :

    Belle réussite que The last flight avec sa nonchalance très fitzgeraldienne comme vous disiez.
    Les rapports hommes/Femme sont curieux et profonds et les parti pris scénaristiques sont incroyablement culottés avec la succession de « saynètes », de morceaux de vie comme captés avec nonchalance mais tellement révélateurs des profondes fêlures des personnages.
    Le film annonce effectivement des comédies de la grande époque comme Only angels… forcément ( des hommes, des avions)ou Sérénade à trois.
    J’ai repensé aussi à un film un peu oublié qui cherchait à mon sens à retrouver la « légèreté » et les enjeux « dramatiques » de The last flight: The great Waldo Pepper de G R Hill.Ce film est aussi une très belle réussite sur des pilotes désoeuvrés dans les 20′, réussissant à trouver un rythme de croisière attachant dans un récit dénué de véritables rebonds scénaristiques ( si ce n’est le danger quotidien des cascades qui deviennent paradoxalement une routine).
    Les autres Dieterle vus hormis Le songe…me sont apparus comme plus ternes: ses biopics sont un peu répétitifs et raides sans la vertu du détachement de The last flight.Zola,Pasteur et Juarez se valent dans le bavardage, le hieratisme, la démonstration psychologique ( aux antipodes du refus de toute explication dans the last flight).
    Mais il me reste à découvrir moult films de l’auteur: the devil…, Portrait of Jenny.Vulcano est une cata dans mon souvenir!

    • Bertrand Tavernier dit :

      A Ballantrae,
      The LAST FLIGHT doit aussi pas mal à John Monk Saunders, pilote qui fut le scénariste du magnifique WINGS de Wellman et se tua peu de temps après de THE LAST FLIGHT, ce qui renforce non seulement la nostalgie que dégage le film mais son urgence que Dieterle est parvenu à capter, le sentiment d’être en prise avec son époque (le Roy Hill ne peut jouer que sur la nostalgie)
      Dans les biographies de Dieterle, JUAREZ et DR ERLICH sont très supérieures aux autres. Il y a des petits films dans sa période Warner (nous en citons certains dans 50 ANS) et tous es films anti facistes dont certains ont mal vieilli à cause de Lilian Hellman. Mais Dieterlé fut l’un des cinéastes les plus engagés, les plus généreux. Reste à voir plusieurs mélodrames (LOVE LETTERS), films noirs

      • robert tubach dit :

        Je me suis procuré Juarez en anglais. Ce n’est pas mal du tout, mais le scénario paraît assez décousu. Bette Davis est très réaliste et géniale alors que Napoléon III a l’air d’un personnage de comédie: cela ne colle pas. Juarez, malgré la présence de P. Muni n’a qu’un rôle secondaire.

  6. […] les Regrets de fin septembre, place à un coup de gueule contre les TRESORS DE LA WARNER, équivalent français de THE WARNER […]

  7. Michael Rawls dit :

    Monsieur Tavernier, You and your fellow creators in countries outside the United Snakes might be interested in an OP-ED piece in the Oct 5, 2011 New York Times where one Peter Decherney argues for the revocation of the 1994 Uruguay Round Agreements Act wherein our Congress recognized the copyrights of foreign works that had previously been in public domain. This, says Mr. Decherney, is a hobbling of Hollywood creativity. Plus, in just one rash act, Congress deprived Americans of all those godawful « public domain » prints of Hitchcock,Godard,and Lang which bemerded my eyeballs in my youth. Not to mention that Congress had betrayed the long tradition of American copyright outlawry that had made it necessary for Charles Dickens and Oscar Wilde to do tanktown tours over here in order to get some cash out of the tightfisted buggers in these climes. The case of Golan v Holder is before the U.S. Supreme Court now. And foreign creators need to have someone representing their interests over here NOW. yours, Michael Rawls

  8. jean-charles freycon dit :

    Vraiment formidable, « the last flight », même encore mieux que ce que vous en disiez j’ai trouvé. C’est même complètement onirique, comme je l’ai ressenti. Le personnage de Nikki est central, tellement proche (on peut sans façon lui frictionner le dos, la toucher) et tellement lointaine à la fois tant son comportement est décalé, son rapport au langage (ses répliques sont parfois de la pure poésie) et à la vie. Elle est dans une autre réalité. On peut même se demander si elle n’est pas seulement une hallucination collective. Dès qu’elle apparaît, gardant consciencieusement le dentier d’un monsieur dans sa coupe de champagne, le film bascule dans l’onirisme. On se moque souvent d’elle, même quand elle dit des vérités tellement justes : elle reconnait un aviateur juste à ses yeux… Tous ces traumatisés rescapés de la guerre, aviateurs abattus, tournent autour d’elle comme des mouches autour d’un pot de miel, dans une beuverie permanente… (Mais que faire d’autre, après la guerre?…) A la fin, il n’en restera qu’un… Elle a la grâce des grandes actrices du muet… Ça m’a donné envie de revoir « portrait of Jennie », car j’y ai retrouvé cette atmosphère très onirique, sorte de signature pour moi de Dieterle, que je connais malheureusement assez peu… (Il faut dire qu’il n’a pas été très gâté par l’édition dvd. On aimerait bien que Warner, comme ils l’avaient fait pour Wellman dans le beau coffret « pré-code » de ses films des années 30, l’honore un peu mieux, car il doit bien y avoir d’autres pépites, quand même…)

    • jean-charles freycon dit :

      Rectificatif : Ils en ont édité plein d’autres, de Dieterle, mais tous dans la collection « warner archive », sans sous-titres, même pas english… Ils font tous bien envie, c’est bien dommage…

    • Bertrand Tavernier dit :

      A Jean Charles
      On trouve DARK CITY en zone 1, THE DEVIL AND DABIEL WEBSTER en zone 1 et 2 (Walter Huston y est extraordinaire) et j’ai parlé de ROPE OF SAND

      • jean-charles freycon dit :

        Oui oui « the devil and daniel webster », très bien, effectivement, c’est un des rares Dieterle que je connais… Quant à « rope of sand » et « dark city », ils ne sont hélas pas sous-titrés, pas même en anglais, d’après mes informations, ce qui est pour certains dont moi un peu raide même si j’y viendrai peut-être un jour… (Je me suis procuré en zone 1 « a midsummer night’s dream »co-dirigé (je ne sais pas dans quelles proportions) par Dieterle et Max Reinhardt dont vous parliez dans la même chronique… Avec James Cagney… Le connaissez-vous?)

        • jean-charles freycon dit :

          Pardon, c’était John, pas Max… (Reinhardt) je m’y perds…

        • Ballantrae dit :

          Permettez-moi de vous répondre sur cette adaptation réussie de la pièce de Shakespeare vue via TCM il y a qqs années: décors somptueux évoquant presque le luxe baroque de certains Von Sternberg, photo très fine avec des effets lumineux porteurs du merveilleux propre à cette comédie.Le casting très réussi permet au film d’osciller entre la magie et le comique ( même Cagney est très drôle, Rooney n’est pas encore un pur cabotin mais un vrai comique).Cette adaptation est tout à fait digne d’être prise en compte aux côtés des oeuvres magnifiques de Welles, Kurosawa,Laurence Olivier,Polanski ( son Macbeth magnifique est souvent oublié)ou P Greenaway ( Prospero’s books pour inégal qu’il soit n’en demeure pas moins inventif dans sa réinvention numérique des illusions de La tempête).
          Dieterle parvient malgré une genèse apparemment difficile à imprimer sur la pellicule la fantaisie légère de ce Shakespeare là bien plus que le lourdaud Much ado about nothing de Branagh par exemple.
          La forêt factice m’apparaît comme un personnage en soi à l’image des forêts de studio de La belle et la bête ou de Legend de R Scott ( grand film malade…).

  9. Michael Rawls dit :

    Monsieur Tavernier, Thanks for the info re watchability of …COMMUNIST. I’ll seek it out under its current handle of WOMAN ON PIER 13. Since the subject of the Hughesian vision of communism has been raised: have you ever had the good fortune(as I did,once) to stumble upon THE WHIP HAND (1951,dir. William Cameron Menzies)? Elliott Reid (yeah,Mr. Macho) plays a reporter who,while on a fishing trip,discovers a typical American bucolic village that has been taken over by a gang of Nazis-turned-communists for the purposes of unleashing bacteriological warfare on the US of A. The unease and creeping paranoia (« what happened to the guy who used to run this hotel? ») of the earlier scenes is soon undone by the general idiocy of the plot.Originally the Nazis were supposed to be just that,Nazis,but Hughes engineered their mass conversion to communism,which he considered a timelier threat. This necessitated some reshooting and the disappearance of Bobby Watson’s cameo as Hitler. All of this invasion and small town paranoia business was handled much better two years later in Menzies’s INVADERS FROM MARS. Perhaps the time has come for a HOWARD VS THE REDS box set. Best, Michael

  10. Michael Rawls dit :

    Messieurs Tavernier et Martin-Brady and any other interested parties: Dan Duryea never had anything to do with Kazan’s Group Theater or the communist party. In fact, he was at one time a PTA parent and scoutmaster. Not that these positions are necessarily incompatible with being a deep cover Soviet agent (RED SCOUTMASTER! A Howard Hughes Production Directed by Robert Stevenson).Active in drama in high school and at university, sidetracked into advertising post-university for 6 years, and then redirected to his proper vocation by a mild heart attack, Duryea went from a bit part in Broadway’s DEAD END (1935) to a lead in THE LITTLE FOXES in only 4 years, and from the latter to Hollywood. Those who enjoy seeing Duryea in more sympathetic parts should seek out BLACK ANGEL (Roy William Neill out of Woolrich)and a TWILIGHT ZONE episode called « Mr. Denton on Doomsday, » wherein he plays a gunfighter turned town drunk whose redemption from alcohol will automatically lead him right back into the line of work that drove him to drink. Best, Michael Rawls

    • Martin-Brady dit :

      Mr Rawls, Duryea rouge, je ne sais pas où j’ai été chercher ça, j’ai dû en lire trop sur les communistes américains et la liste noire, merci de me faire chercher Red Scoutmaster sur IMDB…
      Pour Black Angel, JC Freycon ajoute une étoile à la côte du film, ci-dessous, décidément, ma liste s’allonge.

      • Michael Rawls dit :

        Monsieur Martin-Brady, I’m sorry that I made you search for the non-existent RED SCOUTMASTER! on IMDB. I probably should have followed this invented title with a parenthetical « That’s a joke, son, » as Foghorn Leghorn would have. But Howard Hughes did produce a red-baiting film called « I Married a Communist, » the script of which was passed around to various American directors in part as a test of their fidelity to « Truth, Justice and the American Way. » And that’s not so funny. The script was finally shot by the British director Robert Stevenson. Best, Michael Rawls

        • Bertrand Tavernier dit :

          To Michael
          This is true and the film, totally cazy politically, is very watchable. It is well shot and extremely well lit by Nicolas Musuracca. And it tells a lot about the vision that Hughes had of the Communist, a vision which displays a tremendous ignorance, a lot of fantasies so they never hit any kind of target. The Commies are just a substitute for the Maffia. Robert Stevenson left England in 1940 because he was a conscience objector.

        • Martin-Brady dit :

          No offence, Mr Rawls, je dirai sans rougir avoir cherché 75″. Pas mal, quand même, c’est ce qu’on appele un « reversed quiz »: je vous donne un film, à vous de me dire s’il existe! Très rigolo! Je suis fier de mes 75″, certains auraient pu faire plus long! Connaissez-vous « Red Cheerleader » avec G. Rogers? Thanks for the laugh, anyway…
          (je m’arrête là car notre hôte me reprocherait le hors sujet?)

  11. Martin-Brady dit :

    Ce Chicago Calling n’a l’air de ressembler à rien de ce qu’on aurait déjà vu, en plus, j’admire Dan Duryea qui est prodigieux, quel dommage que Hollywood l’ait catalogué dans les rôles de méchants, certes brillants, mais même dans ces rôles, il arrivait à faire voir une souplesse de mouvements, de gestes, et disons de paroles, stupéfiante, acquise à Broadway, apparemment.
    Son élocution était parfaite, il savait se lancer dans des longues répliques dans lesquelles il savait jouer de toute la musicalité liée au théâtre classique, enfin, traditionnel, un jeu classique, certes, mais étourdissant: il devait intimider les vedettes ou 1ers rôles qu’il affrontait! Du moins les plus mégalos d’entre eux. Sa silhouette fine -presque féminine!- tient du reptile qui tourne autour de ses victimes (d’où ses rôles de prédateur, maître-chanteur, salopards divers avides de gains) (dans Scarlett Street, à Joan Bennett: « J’ai besoin de 2000$ », Bennett superbe, avec une grimace: « Ooouuch!… », mais il les aura ses 2000!). Il apporte un contrepoint très intéressant comme « bad guy » à l’autre « bad guy » de Winchester 73 (Stephen McNally). Dans mon souvenir, je croyais qu’il avait fait partie de la mouvance communiste et du Group Theatre de Kazan dans les années 30?

    A Bertrand Tavernier: dans mon édition de Classic Movie Guide de Maltin, celui-ci dit que Duryea attend son coup de fil le temps d’un court prologue ou plutôt qu’il s’agit là de courts prémisses, bon, je vous laisse juge, il a dû se corriger par rapport à une autre édition: « Slim premise has Duryea sitting by telephone awaiting news of estranged family injured in car accident; mild tour de force ».
    « Tour de force banal »? Maltin (plutôt « le Maltin », car c’est un ouvrage collectif) est parfois sévère de façon déconcertante.
    Bonne journée de soleil!

    • jean-charles freycon dit :

      Dan Duryea est très bien aussi dans « Black angel », de Roy William Neill. Il y joue un pianiste de bar alcoolique et schizophrène. Un de ses rôles les plus positifs. Pas du tout un rôle de salaud. Il y est même très émouvant. Un honnête homme, dans son genre unique. Très beau film noir, de mon point de vue, d’une grande étrangeté, que je revois souvent, genre de friandise un peu sombre, on s’en souvient un peu comme d’un rêve fiévreux, tout comme le « Dangerous Crossing » de Joseph M Newman (j’entends encore la corne de brume lugubre qui ponctue tout le film), des petits films dont on ne parle pas beaucoup il me semble même si je peux me tromper car je ne lis peut-être pas assez les historiens et critiques de la chose, brefs (une heure quinze, une heure vingt), tendus, sans gras, des petites perles noires qui se sont enfouies dans ma mémoire comme dans une huitre. (Au festival Lumière, il y a deux ans, j’avais vu « Ocean drive », du même joseph M Newman, que j’avais trouvé bien mineur à côté…) Et qui est donc ce Roy William Neill? Mystère, pour moi en tout cas. (Peut-être Monsieur T. en a-t-il un jour parlé… Oui! J’ai trouvé! Page 525 de vos « amis américains » (une mine, pour moi) : « Et que dire de Roy William Neill, dont les Sherlock Holmes sont très bien réalisés, photographiés, avec de vraies options de mise en scène, et qui a signé une adaptation de William Irish, Black Angel(1946) que l’on dit remarquable? » Et, page 915, Joe Dante vous dit qu’il adore Roy William Neill, en particulier Black Angel…) En tout cas, Dan Duryea y est tout autant mémorable que dans les somptueux Fritz Lang ou le formidable « silver lode » de Dwan. Enfin, à mon avis.

      • Bertrand Tavernier dit :

        A jean Charles
        En dehors des Sherlock Holmes dont les meilleurs sont de lui même si les films sont limités par plein de conventions et de BLACK ANGEL dont je croyais avoir dit du bien dans une des chroniques,je ne connais rien; La copie du Baron gregor est trop mauvaise pour que l’on puisse juger de la mise en scène

        • jean-charles freycon dit :

          Un index, ce serait chouette… Le temps que j’ai passé sur votre blog, histoire d’éviter si possible de dire trop de conneries ou d’évidences, à essayer de dénicher, en vain, billet après billet, à m’user les yeux, quelque chose sur « Black Angel » ou Roy William Neill… Ça permettrait au moins (l’index) de ne pas remettre sur la table des mets déjà moultement consommés…

      • Martin-Brady dit :

        A JC Freycon: c’est ce que j’entendais par « à rien de ce qu’on aurait déjà vu », un film avec DD dans lequel il ne serait ni un maître chanteur ou un intriguant! Je note donc Black Angel avec Chicago Calling, merci, mais ça m’inquiète tous ces films qui s’accumulent au-dessus de ma tête…

      • Martin-Brady dit :

        Black Angel est dispo en zone 1 et stf.

  12. Martin-Brady dit :

    Bonjour
    Pour The Last Flight, plus aucune excuse étant donné sa diffusion dimanche prochain 2 octobre, au Cinéma de Minuit de Patrick Brion (si le film est diffusé dans son format 1:33 original!).
    J’en garde un souvenir ému (ah! Helen Chandler tellement émouvante et drôle) depuis sa diffusion dans une nuit de la StSylvestre il y a 20 ans, durant laquelle plusieurs films furent diffusés à la suite, lors d’un spécial Cinéma de Minuit! Ah, bon vieux temps!
    Juste rajouter que Richard Barthelmess y est formidable, aussi bon que dans Seuls Les Anges Ont Des Ailes, dans lequel il éclipse gentiment Cary Grant, dans un second rôle pourtant, et dans un personnage de traître, (certes repenti).
    Le dvd n’est qu’en zone 1, ne loupez pas la séance de dimanche!
    Bonne continuation, continuez à nous tenter, Bertrand!

    • Martin-Brady dit :

      je viens de voir tous les commentaires tous publiés d’un seul coup: plus aucune excuse de louper The Last Flight dimanche prochain, à ce que je vois!

    • Pierre dit :

      Mais c’est un véritable diamant, ce LAST FLIGHT ! Le joyeux délire alcoolisé de la première partie est un régal absolu, avec ces dialogues ping-pong absurdes qui n’ont rien à envier à ceux des chefs d’oeuvres à venir de l’âge d’or de la comédie américaine. Un désespoir gai qui fait le lien entre Borzage, Capra, La Cava et Hawks, tout en étant original à lui tout seul.

      Helen Chandler est absolument adorable. Au jeu sympathique mais un peu raide de Barthelmess, j’ai malgré tout préféré celui de ses trois potes. Le seul personnage qui dénote au point de sembler issu par accident d’un film plus conventionnel est le gommeux dragueur à moustache qui s’incruste au milieu de la bande des cinq.

      L’esprit est effectivement très proche de Fitzgerald et Hemingway. Si ce n’était pas anachronique, j’ajouterai que l’atmosphère désarmante de ce film m’a rappelé celle d’un joyau méconnu de John Le Carré : « Un amant naïf et sentimental » (que je rêve de voir un jour adapté à l’écran mais il faudrait un cinéaste de la trempe de Stephen Frears, au minimum).

  13. Jean Pop Deux dit :

    « Pride of the marines » ! Superbe. Je n’ai pas grand chose de plus à en dire que ce que vous avez très bien fait partout, mais je tiens à souligner l’apport de la formidable Eleanor Parker, une des plus grandes actrices hollywoodiennes à mon avis. Elle est à tomber par terre dans « Caged » de Cromwell (pas Oliver).

  14. lafleur dit :

    The last flight passe ce dimanche chez Brion au Cinema de Minuit. Je confirme qu’il ne faut pas le rater. J’ai le souvenir d’une fin très dure, et d’une mélancolie sous-jacente.

  15. jean-charles freycon dit :

    Dommage que « the last flight » ne soit pas même sous-titré en anglais… Ah!… Patrick Brion l’a programmé dans son cinéma de minuit, ce dimanche!… Enfin!

  16. Damien DOUSSIN dit :

    L’HOMME DE NULLE PART de Chenal et LE REPAS sont des films magnifiques.
    Le cinéma asiatique et en l’occurence celui de Naruse n’est souvent apprécié que de quelques cinéphiles. Passer d’un classique européen ou américain à un film de Naruse nécessite une certaine mise en condition particulière voire une prédisposition : le calme, la lenteur et souvent la longueur de ces films peuvent rebuter. Pourtant si nous parvenons à rentrer dans le film, la récompense est grande : nous rentrons dans le quotidien des protagonistes, nous ressentons leurs émotions, nous sommes AVEC et AU MILIEU d’eux. La dernière fois que j’ai ressenti celà sur un film asiatique c’était sur le très beau POETRY dont nous avons déjà parlé.
    Un petit effort donc aux cinéphiles, le cinéma de Naruse ou d’Ozu ne s’apprivoise pas facilement mais il faut voir et revoir ces films : leur vérité et leur authenticité ne manqueront pas de s’y révéler un moment où l’autre… N’oublions pas NUAGES d’ETE que j’ai également trouvé très beau.

    • Ballantrae dit :

      Oui Nuages d’été est superbe.
      Naruse me semble (pour le peu que j’ai vu) plus difficile à appréhender qu’Ozu car il est dans l’ineffable des sentiments comme du style tandis qu’Ozu est reconnaissable entre mille!

    • deunis dit :

      Sortie le 21 novembre 2018
      Actuellement en précommande

      COFFRET DVD MIKIO NARUSE – 5 films : Le Grondement de la montagne + Au gré du courant + Quand une femme monte l’escalier + Une femme dans la tourmente + Nuages épars

      5 DVD • NOUVEAUX MASTERS RESTAURÉS
      Version Originale • Sous-Titres Français
      Formats 1.33 et 2.35 respectés
      4/3 et 16/9 compatible 4/3

  17. Ballantrae dit :

    La nouvelle formule « les regrets » concernera t-elle uniquement les films non commentés sur votre blog ou comprendra t-elle des regrets en matière d’éditions indisponibles?
    J’attends avec impatience les « coups de gueule »!

  18. Ballantrae dit :

    Bonjour Bertrand,
    Je prends de bonnes résolutions et vais essayer de rester « dans les clous » en découvrant le Naruse et en revoyant Pride of the marines qui s’est estompé dans mes souvenirs.Dès que ce sera fait, je vous enverrai un message un minimum développé.
    Le medium m’intrigue mais je n’ai pas réussi à en trouver la trace par mes recherches (peut-être mal conçues).

  19. jean-charles freycon dit :

    Rectificatifs : « Sound of the mountain », c’est chez Eureka… (Très bien aussi, Eureka et c’est toujours en Angleterre…) Et puis, écrivant de mon canapé, légèrement voire complètement vautré, mon doigt a fourché, je voulais dire « indispensable » et non « insispensable »…

  20. jean-charles freycon dit :

    Il n’y a hélas que wildside, en France, qui se soit intéressé à Naruse, dvdément parlant, enfin je crois. (Les deux autres films édités en plus du repas dans le très beau coffret wildside sont également insispensables.)C’est quand même bien dommage. On nous met l’eau à la bouche, puis on nous enlève le plat… Heureusement, il y a BFI, en Angleterre, qui en a édité quelques uns, dont le magnifique « quand une femme monte l’escalier », qui est peut-être son chef-d’oeuvre, même si c’est peut-être difficile de parler de chef-d’œuvre pour un auteur tellement difficile à saisir et à définir. « Sound of the mountain » (toujours chez bfi qui je crois a les mêmes masters, souvent, que Criterion, mais est moins cher, en zone 2…) est une très sobre, très belle adaptation d’un beau roman de Kawabata. (On aimerait ne pas avoir lu le livre…) Dernièrement, je me suis procuré les films muets de Naruse, beau coffret de la série éclipse chez Criterion… Il me semble que votre ami Dave Kehr, concernant ces films, faisait un peu la fine bouche, mais peut-être l’ai-je mal compris, mon anglais étant plutôt approximatif… J’ai en tout cas drôlement été ému en voyant « flunky, work hard »… On ne devine pas forcément le Naruse futur… Et en même temps, y a-t-il vraiment un Naruse futur?… Autant Ozu, Mizogushi, me semblent aussitôt reconnaissables, avec un style très marqué, une conscience du temps très particulière, comme s’ils s’étaient trouvés, autant Naruse me semble en perpétuelle recherche de son style et du temps, ce qui le rend paradoxalement très singulier… Dur à cerner, ce Naruse, vous ne trouvez pas?

    • Ballantrae dit :

      Merci à J charles Freycon pour les conseils concernant le coffret Naruse…autant commander le coffret s’il est encore disponible!
      Naruse est une énigme passionnante comme nombre de cinéastes japonais dont je ne connais que qqs titres: même interrogation sur le cinéma de Kaneto Shindo dont je ne connais que deux titres Onibaba et L’île nue, deux chefs d’oeuvre absolus aux styles absolument opposés!
      A cela s’ajoute chez Naruse la transparence stylistique, l’évidence limpide qui ne facilite pas le commentaire mais n’en demeure pas moins le signe d’une écriture magistrale (Ford a la même évidence qui résiste à l’analyse, la même aptitude à se poser dans un groupe humain et à nous faire ressentir organiquement le fonctionnement de ce groupe).

      • Bertrand Tavernier dit :

        A Ballantrae, j’ai rencontré Kaneto Shindo qui avait adoré CA COMMENCE AUJOURD’HUI et m’avais donné 3 coffrets de ses films dont deux seulement étaient sous titrés : les ENFANTS D’HIROSHIMA qui était touchant et ONIBABA. J’en ai vu un autre, une histoire de hold up commis par des gens modestes qui ne volent que l’argent nécessaire à leurs loyers pour empêcher une éviction. Shindo était je crois membre du parti communiste ou un compagnon de route. Il a beaucoup souffer en France de l’Ile Nue, cible préférée de tous les jeunes critiques qui se moquaient de son humanisme comme le VOLEUR DE BICYCLETTE était la cible des purs de Positif comme Louis Seguin. Heureusement les films triomphent des critiques. L’oeuvre de Shindo est à redécouvrir. Il a réalisé un documentaire sur Mizoguchi et je crois que son dernier film est disponible en France sur AMAZON. Jacques Lourcelles l’avait cité dans les deux ou trois meilleurs films de l’année. Bon travail

        Le testament du soir
        Kaneto Shindo (Réalisateur) | Classé: Tous publics | Format : DVD
        4.0 étoiles sur 5 Voir tous les commentaires (2 commentaires client) Like (0)
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        • jean-charles freycon dit :

          Grand scénariste, aussi, Kaneto Shindo…

        • Ballantrae dit :

          Merci pour ces précieux renseignements!
          Je suis sidéré d’apprendre que L’île nue reçut un mauvais accueil critique ( et les quolibets envers De Sicca, celui du voleur de bicyclette ou d’Umberto D, me semblent tout aussi idiots…mais bon sang, qu’était ce qu’un « pur » de Positif? un Surréaliste dictatorial style Kyrou? ah! ces querelles de chapelle si je puis dire…)et suis heureux que vous ayez pu avoir une belle rencontre avec ce grand cinéaste.
          Quant à Naruse, j’attends mon coffret incessamment sous peu!!!

      • jean-charles freycon dit :

        Cette énigme passionnante, comme vous dites, peut être nourrie un peu mieux si on passe les frontières de la France (dvdément parlant) même si, concernant Naruse, cela reste très limité, vu son œuvre foisonnante et non encore éditée en occident. (Wildside avant commencé… Mais comme ça ne se vendait pas…) A conseiller aussi, peut-être, si vous voulez nourrir votre curiosité (il n’y a pas si longtemps, on ne connaissait guère que Kurosawa, Mizoguchi, alors que le cinéma japonais est peut-être le seul à pouvoir rivaliser, en terme de production au moins, et ce dès les débuts du cinéma, avec le cinéma américain) à conseiller, donc, l’ouvrage, de référence je crois, de Donald Richie : « le cinéma japonais ». Il est parfois un peu trop classique peut-être dans ses goûts, méprisant un peu des genres et des cinéastes comme Wakamatsu ou Seijun Suzuki que pour ma part je trouve ahurissants, mais c’est une très belle introduction au cinéma nippon, tout le début sur le cinéma muet est tout simplement passionnant… Et puis il y a Criterion, toujours, qui propose des éditions soignées et choisies souvent carrément enthousiasmantes… Le coffret Shimizu (c’était un copain d’Ozu, était tout autant attiré par le mouvement qu’Ozu l’était par l’immobilité, un genre d’Ophüls japonais peut-être… en très différent toutefois…) fait partie de ce que j’ai découvert de plus étonnant, émouvant, merveilleux, ces dix dernières années… Très récemment, ils ont sorti aussi un coffret Kurahara qui vaut vraiment le détour, « intimidation » est même un petit chef-dœuvre du film noir… japonais… (Il y a parfois de très gros plans sur les regards, en scope, bien avant les westerns de Léone…)

  21. […] convenance. Le premiers de cette nouvelle version du blog de Bertrand Tavernier : ses regrets. Lire ci-dessus. Bonne […]

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