Films Pré-Code signés Capra et Lubitsch et cinéma français (de Canonge, Boyer, Autant-Lara…)

2 mars 2015 par - DVD

Films Pré-Code

Coffret « The Early Capra »
earlycapraNous avions passé sous silence FORBIDDEN, pourtant le meilleur des quatre films que Capra tourna avec Barbara Stanwyck à cette époque. Le dialogue rapide, inventif de Jo Swerling d’après une histoire de Capra, la mise en scène aiguisée, rapide, elliptique, éliminent  ou font oublier tout ce que ce mélodrame qui explore des sentiers très fréquentés, de BACK STREET à NOW VOYAGER, pourrait avoir de convenu et surtout de sirupeux : héroïne ultra malchanceuse, coups du sort, intrigues inextricables à base d’adultère, d’enfant illégitime, de corruption politique. D’ailleurs en 1935, les tenants du Code interdirent la ressortie du film, jugé immoral et indécent. Capra épure ces ingrédients, les transcende, leur donnant une vitalité, une rigueur dramatique qui touche au sublime. On trouve dans ce coffret d’autres films passionnants  comme RAIN OR SHINE qui m’avait fait pleurer de rire et qui est montré ici, partiellement, en deux versions. Et bien sûr tous ceux qui sont joués par Stanwyck, de MIRACLE WOMAN, rencontre de Capra et Riskin et l’un des rares films à s’en prendre aux prédicateurs style Elmer Gantry, en l’occurrence une prédicatrice (la fin hélas pactise avec la censure), THE BITTER TEA OF GENERAL YEN, fort bon mélodrame avec histoire d’amour interraciale

Coffret « Les musicals de Lubitsch » chez Criterion (pas de sous-titres francais)
lubitschmusicalsCe corpus de films se révèle absolument enthousiasmant. Tous portent de manière flamboyante la marque de leur auteur. Même le plus faible, MONTE CARLO – desservi par Jack Buchanan, comédien et chanteur adroit, à l’aise dans les gags visuels (qui triomphera des décennies plus tard dans THE BANDWAGON) mais totalement dépourvu du charme et du charisme de Maurice Chevalier et surtout dépourvu de sa manière de jouer avec les sous-entendus équivoques, les double sens, les expressions françaises – nous offre plusieurs moments charmants et des scènes fort bien dirigées. Dès THE LOVE PARADE, on voit que Lubitsch contrôle admirablement tous les problèmes du cinéma sonore qui vient tout juste de naître : il utilise les apartés, les chevauchements de dialogue, passe dans le même plan du parlé au chanté. Il flirte constamment avec les interdits, accumule les allusions sexuelles et impose une seule forme de suspense : quand le héros et l’héroïne vont-ils coucher ensemble (ou recoucher dans le cas de ONE HOUR WITH YOU où Chevallier et McDonald sont mariés, ce que l’on découvre dans l’une des premières séquences, celle du parc, hilarante, qui suit les conseils en vers scandés par le chef de la police à ses hommes) ? Le sexe est le seul moteur dramatique de ces films et il est abordé avec une décontraction exempte de tout esprit de culpabilité. Jeanette MacDonald qui chante fort bien, est de plus, adorablement sexy. On la voit constamment en nuisette, en combinaison ou dans des déshabillés vaporeux. C’est à ma connaissance le seul film où on la voit  fumer, durant la merveilleuse scène où elle dévore (déguste) un rapport de police énumérant les conduites scandaleuses du Comte. Lupino Lane et Lillian Roth (cette dernière très vive, très sexy) forment un couple de domestiques désopilants qui décalquent avec génie la conduite de leurs maîtres. Dans THE SMILING LIEUTENANT, Lubitsch brodera des variations encore plus raffinées et audacieuses : c’est la maitresse du héros, une violoniste (épatante Claudette Colbert) qu’il a ravie à son meilleur ami (« Plutôt que de prendre le thé, nous devrions dîner et ensuite petit déjeuner » – « Non d’abord le thé. On verra plus tard pour le dîner et le petit déjeuner ») qui va apprendre à la femme de ce dernier, la princesse de Flausenthurm (adorable Miriam Hopkins), ce qu’il faut faire pour séduire son mari : changer d’allure, de vêtements, ce qui nous vaut une chanson étonnante, aux lyrics très audacieux « jazz up your lingerie » d’Oscar Strauss et Clifford Grey, chantée par Colbert et Hopkins puis jouée au piano par cette dernière. Colbert proclame qu’il faut arborer des sous-vêtements sexy et ce genre de notations disparaîtra du cinéma américain dès 1934. La transformation de Miriam Hopkins est un pur délice et le jeu de séduction entre elle et Chevalier reste un moment inoubliable.

Autres films américains

L’ORCHIDÉE BLANCHE (SIDONIS)
Cette histoire d’une concertiste atteinte de tuberculose et tombant amoureuse d’un docteur et  d’un pilote automobile présente de vraies ressemblances avec BOBBY DEERFIELD, ce qui est logique car le film s’inspire d’une nouvelle d’Erich Maria Remarque que ce dernier transforma en roman, source du Pollack. Ce qui frappe ici est le traitement feutré, retenu qu’impose de Toth qui tranche sur les canons du genre : les personnages ne se cachent rien et sont tous traités avec empathie, même Richard Conte qui apparaît d’abord comme le prototype du séducteur et qui se révèle attachant. Les acteurs parlent doucement comme chez Tourneur, les coups de théâtre sont ellipsés ou traités avec sobriété. Il faut dire que les trois acteurs principaux, David Niven, Conte et Stanwyck, effacent tout ce que l’histoire pourrait avoir de sirupeux. On est plus près de John Stahl que de Sirk. Les quelques éclats (Gilbert Roland qui essaie de violer Barbara Stanwyck) tenant davantage du film noir tout comme certains cadrages et la belle photo de Victor Milner. L’émotion surgit discrètement, par surprise.  Bonne musique de Miklos Roscza.

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RUTHLESS/L’IMPITOYABLE (Sidonis)
Un des meilleurs Ulmer, un de ceux, avec THE STRANGE WOMAN, CARNEGIE HALL et LE PIRATE DE CAPRI, où il bénéficia d’un budget sinon considérable du moins très suffisant : décors imposants, très belle photo de Bert Glennon, distribution assez riche avec de nombreuses semi-vedettes dont le contrat avec un studio venait d’expirer : Louis Hayward, Zachary Scott, Diana Lynn, Sidney Greenstreet, Alvah Bessie, un des 10, a participé activement sans être finalement crédité au scénario de RUTHLESS d’Ulmer. Là encore un très beau DVD et une version complète. Le film est très réussi avec certaines tirades sur Wall Street, certaines pratiques peu évoquées à l’époque (Zachary Scott  – excellent, un de ses meilleurs rôles – est proche du héros du LOUP DE WALL STREET),  avec des personnages de femmes qui sont forts, bien écrits et très bien joués, notamment par Lucille Bremer et Martha Vickers. Sidney Greenstreet est impressionnant, balzacien notamment dans ses citations bibliques. Et Raymond Burr, déjà. Je n’avais jamais noté que la musique était « supervisée » par Paul Dessau (MÈRE COURAGE), le terme s’expliquant par des histoires de syndicat. Il écrivit aussi THE WIFE OF MONTE CRISTO.

Films français

Saluons la sortie bienvenue chez Gaumont du JOURNAL D’UNE FEMME EN BLANC de Lara, œuvre indispensable et courageuse. Voilà ce qu’écrivait Michel Cournot dans un magnifique article paru dans l’Observateur : « JOURNAL D’UNE FEMME EN BLANC est un acte civique qui a droit à l’estime parce que luttant à découvert sur un terrain interdit, ce film énonce la vérité sans accommodement ni mesure. … Autant Lara devait faire un film évident non seulement pour qu’il soit vu et compris par les femmes non privilégiées mais surtout qu’il soit marqué au sceau de ces femmes, pétri de la lutte de ces femmes et de leur condamnation. Un film difficile, excentrique, singulier, à propos de cette loi française de 1920, qui fait de l’avortement une obligation et un crime. Un film clair et beau, voilà ce qu’il fallait faire et qui a été fait. »
Le film en effet est remarquable, incroyablement audacieux. La description de l’hôtel miteux où vit une jeune femme qui se fera avorter car elle sait qu’elle ne peut élever un enfant dans cet environnement, est d’une grande force. Tout comme sa réflexion à l’hôpital (où Michel Cournot note que l’on comprend que c’est la première fois qu’elle dort dans des draps blancs et qu’il a fallu qu’elle meure d’un avortement pour qu’elle connaisse ce plaisir) : « Ici, on n’a même pas besoin de se lever pour sentir qu’il fait beau. » Le scénario de Jean Aurenche et René Wheeler, digne, fort, parle de sujets tabous, des années avant la loi Veil.

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UNE FEMME EN BLANC SE RÉVOLTE, écrit par le seul Aurenche, me paraît encore supérieur. Plus dépouillé, plus tendu bénéficiant des extérieurs de province. Le scénario prend le sujet à bras le corps et épingle aussi bien l’absurdité répressive des lois, la lâcheté des hommes, le conservatisme du corps médical. Et l’héroïne prend des positions incroyablement radicales pour l’époque. Voir la scène du dîner où Danielle Volle, excellente, modeste, rigoureuse, soutient des positions qui scandalisent un médecin conservateur et finit par dire à un prêtre qu’elle ne croit pas à l’âme ni à la vie éternelle mais qu’elle défend simplement le droit des femmes.

Films de femmes

Jacqueline Audry a dirigé un petit corpus de films dont certains, comme le signale Jacques Lourcelles, osent aborder des thèmes tabous dans le cinéma français et qu’ils sont les seuls à évoquer à l’époque, en s’abritant souvent derrière le vernis du film à costumes, de la reconstitution ironique de la Belle époque. MINNE L’INGÉNUE LIBERTINE, par exemple parle avec une certaine force de l’insatisfaction féminine. Dans une séquence surprenante, plusieurs femmes essaient de définir l’orgasme (« c’est une balançoire » dit l’une d’elle). Jean Tissier est épatant en vieux noceur libertin qui va se conduire de manière surprenante et Danielle Delorme est piquante à souhait en corset et en déshabillés. Le propos de Colette est respecté même si la fin l’affadit quelque peu. OLIVIA est encore supérieur et décrit l’univers d’un pensionnat de jeunes filles où l’amour et donc l’homosexualité féminine jouent un très grand rôle. Pas de DVD malheureusement pour ce beau film, photographié avec soin par Christian Matras. Ces deux œuvres sont dialoguées avec vivacité et ironie par Pierre Laroche, mari de Jacqueline Audry et collaborateur de Prévert sur LUMIÈRE D’ÉTÉ et aussi, hélas, sur LES VISITEURS DU SOIR. Il me reste à voir GIGI et  MITSOU. J’ai moins d’espoir dans LE SECRET DU CHEVALIER D’EON ou dans HUIS CLOS, adaptation de Sartre avec Arletty.

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LA BANQUE NEMO est le seul film que je connaisse de Marguerite Viel. Ecrit par Louis Verneuil d’après sa pièce, le scénario est très proche de celui de l’excellent AVEC LE SOURIRE de Maurice Tourneur : l’ascension d’un arriviste qui foule aux pieds tous ceux qui l’aident. Mais ici la mise en scène est souvent indécise, lourde est très inférieure à celle de Tourneur, avec une direction d’acteur très inégale (Bergeron, souvent formidable, en fait des tonnes). Victor Boucher s’en tire et il est l’atout du film avec le comédien qui joue Nemo. Il y a quelques audaces dans la description des scandales financiers, notamment une scène de conseil de ministres qui fut coupée à la sortie.

Films de Maurice de Canonge
POLICE JUDICIAIRE est une plaisante surprise. Une relation sobre, presque documentaire de la vie quotidienne au 36, que l’on ne quitte guère, même pour visiter des scènes de crime. Je ne m’attendais pas à cela de de Canonge, metteur en scène souvent consternant et d’une rare paresse (ARÈNES JOYEUSES, TROIS DE LA MARINE). Même UN FLIC ne m’avait pas convaincu. Et là tout sonne juste, les acteurs jouent sobrement. Je n’avais vu qu’un seul film regardable dirigé par lui (c’était un ancien flic). Il est aussi bon qu’IDENTITÉ JUDICIAIRE de Hervé Bromberger, sinon meilleur. Et Paul Vecchiali dit beaucoup de bien de L’HOMME DE LA JAMAÏQUE, de THÉRÈSE MARTIN et de MISSION SPÉCIALE.

policejudiciaire

Comme me l’écrit Jean-Marc Berlière, historien remarquable dont il faut lire les passionnants ouvrages [dont le très décapant pamphlet L’Affaire Guy Môquet – Enquête sur une mystification officielle, Larousse, Paris, 2009 (avec Frank Liaigre) et Liaisons dangereuses : miliciens, truands et résistants (été 1944), Librairie académique Perrin, 2013 (avec F. Le Goarant de Tromelin) ; Histoire des polices en France de l’Ancien Régime à nos jours, Nouveau Monde éditions (avec René Lévy), 2011 – réédition revue et augmentée en format de poche en 2013 (même éditeur) ; Ainsi finissent les salauds : séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré, Robert Laffont, 2012 (avec Franck Liaigre)] : « C’est avec L627 et LE PETIT LIEUTENANT le meilleur film, le plus fidèle et réaliste que j’ai vu sur le travail quotidien de la police et en l’occurrence de la PJ-PP dans les années 1955… Reconstitution à la limite du documentaire, galerie époustouflante d’acteurs et de « silhouettes » pour TOUS les rôles…  Seule faiblesse : l’invraisemblable faute professionnelle commise par le flic incarné par Yves Vincent (qui met en présence deux accusés sans leur avoir au préalable fait signer leur PV…), mais le reste est criant de vérité. »

Merci de ce conseil avisé.

Ce à quoi souscrit mon ami Jean Olle Laprune : «  Effectivement POLICE JUDICIAIRE est une vraie surprise : le ton est inhabituel et sobre, les personnages assez nombreux sans que l’on se perde. Et on suit toutes les intrigues avec intérêt, y compris les problèmes conjugaux d’Yves Vincent. Quand on pense que le même réalisateur faisait l’année précédente TROIS DE LA MARINE avec Merkès et Merval, que je n’ai pas vu, mais dont on peut penser que l’ambition ne l’étouffait pas… En tout cas le dossier Canonge mérite un coup d’œil. »

Lhomme-De-La-Jamaique

L’HOMME DE LA JAMAÏQUE est en effet un film étrange : une histoire d’aventures avec pas mal d’extérieurs à Tanger, un Pierre Brasseur en aventurier vraiment sobre (en revanche Georges Tabet qui joue Lopez avec un faux accent est exécrable ce qui tranche sur le reste de l’interprétation) : trafics de devises et d’armes, traîtrises en tout genre et brusquement le film bascule vers le mélodrame sur fond de lèpre (Caussimon joue, très bien, un médecin qui soigne les lépreux). Le dernier quart est plutôt réussi dans un registre original.

Je voudrais revoir MISSION SPÉCIALE (souvenir d’une 16 mm de Franfilmdis projeté chez Sarde) dont Vecchiali (3 coeurs) dit qu’il est très supérieur à L’ARMÉE DES OMBRES et qu’il ne comprend pas l’obscurité  de ce film.

Jean Boyer
unmauvaisgarconDe mon ami Jean Olle Laprune : « Je viens de revoir UN MAUVAIS GARÇON pour qui j’avoue j’ai la plus grande sympathie ! Le film transpire la bonne humeur. Les clins d’œil aux clichés du moment se succèdent (l’apache, la cuisinière, l’avocat), l’abattage de Danielle Darrieux, celui d’Alerme et même je trouve d’Henri Garat, font tout passer et les chansons arrivent quand il le faut. Tout ceci est réjouissant même si la chute est disons un brin conservatrice, les apparences sont sauves…
J’ai la même indulgence pour LA MADELON, même si franchement, le film est quand même plus nanar et bien moins mis en scène. La paresse en est parfois gênante et le sujet vraiment démodé. Il devait déjà l’être à l’époque mais là, c’est un peu trop ! Mais il dégage une telle jovialité, une telle volonté de distraire et de faire rire que j’ai quand même éprouvé de la sympathie pour ce curieux objet. Même si le jeu de Jean Richard est embarrassant, Line Renaud est pour le coup très présente et imprime l’écran. »

Je dois dire que je partage l’enthousiasme de Jean pour UN MAUVAIS GARÇON, excellente comédie écrite et réalisée par Jean Boyer. Darrieux est merveilleuse et sa version de la chanson titre est anthologique. Alerme est extrêmement amusant en père précautionneux qui se piège lui-même et Henri Garat est meilleur que dans tous les autres films où je l’ai vu.

PRENDS LA ROUTE est tout aussi épatant. Ici encore toutes les chansons sont écrites par George Van Parys et Jean Boyer et beaucoup sont délicieuses (il y a toujours un passage à niveau).Boyer fait chanter les acteurs dans le touring club anticipant sur Jacques Demy ou en extérieurs avec de longs travellings. Il fait intervenir des photos et des portraits qui reprennent le refrain et Pills, Tabet et Claude May ont le sens du rythme.

  leurdernièrenuit

LEUR DERNIÈRE NUIT qui a de sérieuses qualités (et malheureusement à la fin un scénario trop lourd avec ce passé de Gabin dont on se fout quel que soit la manière géniale dont il le dit). On trouve deux ou trois séquences d’action bien filmées (le meurtre de l’indic, la poursuite dans l’usine et surtout la manière dont Madeleine Robinson découvre qu’il est blessé avec ce raccord dans la glace très élégant). Et Gabin est très crédible en bibliothécaire.

Une surprise
LES CLEFS DE BAGNOLE est en effet un film diablement original, souvent cocasse avec des trouvailles hilarantes (quand Baffie explique à Russo que sa scène d’amour est coupée parce que c’est une ellipse). Le film fourmille d’idées, de gags qui parfois tombent à plat mais c’est la loi du genre quand on mitraille tous azimuts. Quelques lourdeurs ici et là, des plaisanteries scato pas terribles mais aussi des plans surprenants, Depardieu très sobre en fromager. L’explication face aux producteurs est un moment d’anthologie.

clefsdebagnole

Et profitons de l’actualité de TIMBUKTU, œuvre forte et adulte qui prend une allure prémonitoire après la tuerie de Charlie Hebdo (là on lapide, on assassine des jeunes coupables de faire de la musique), pour citer et revoir les autres films de Sissako : EN ATTENDANT LE BONHEUR, BAMAKO…

en attendant le bonheur  bamako

Commentaires (212)

 

  1. MB dit :

    SPOILER SPOILER SPOILER/Le détail extraordinaire de L ORCHIDEE BLANCHE, c’est que l’héroïne ne meurt PAs dans un torrent de larmes à la fin du film! et Guérif de faire remarquer que les résumés du film dans certains journaux ont pu se tromper sur ce point, influencés par l’ambiance créée par de Toth!
    Vous avez raison pour Richard Conte, toujours bon partout.
    et Stanwyck, et Niven.

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